Patek Philippe apparaît en effet comme l'une des entreprises pionnières en la matière. Cette marque de renom a déposé pas moins de soixante-dix brevets, le premier datant de 1845. À l'origine de modèles devenus des classiques, l'enseigne créée en 1839 a su se renouveler au gré des tendances.
Une horlogerie de grand luxe
Fondée au tout début par deux artisans spécialistes de mécanismes horlogers, Antoine Norbert de Patek et François Czapek, la firme s'est bien vite distinguée dans la réalisation de montres de luxe. L'
achat d'une Patek Philippe fait rimer investissement avec raffinement. Des modèles désormais célèbres font partie des classiques conçus dans les ateliers de la marque, en périphérie de Genève. Les noms des montres Patek Philippe les plus connues évoquent des accessoires chic et réalisés dans les règles de l'art, comme Ellipse d'Or ou Nautilus, modèle sportswear de 1976, réédité en 1981. Parmi les créations les plus anciennes signées Patek Philippe, la Calatrava se présente comme comme un
best seller à l'esthétique intemporelle. Avec son élégance épurée, son cadran rond, elle reste fidèle à sa première édition des années 1930. Depuis cette époque, plusieurs versions de la Calatrava ont été mises sur le marché des
montres de luxe, pour satisfaire les exigences d'une clientèle en recherche de nouveauté. Les dames ne sont pas oubliées et la Twenty-4, conçue pour elles, connaît entre autres un vif succès en alliant la précision à l'esthétique. Pour les sportifs, le modèle Aquanaut permet d'accéder à la qualité hors pair de la firme suisse. Cette montre fait le bonheur des amateurs d'originalité depuis 1997, avec son cadran qui rappelle les écrans de télévision à l'ancienne et ses fonctions chronométriques d'une exactitude certifiée.
Une longue tradition de luxe
Les multiples inventions mises au point au fil du temps par cette prestigieuse marque horlogère ont fait progresser la technologie des modèles proposés à la clientèle. Dès 1881, un régulateur assurait une précision exceptionnelle à chaque
montre Patek Philippe. C'est cette marque qui a créé en premier des montres-bracelets féminines, ainsi que la possibilité de remonter le mécanisme au moyen du système qui est toujours en vigueur depuis cette époque. En 1902, la fameuse firme présentait en exclusivité son double chronographe. La prestigieuse maison est également à l'origine du balancier Gyromax, une innovation qui a précédé d'une décennie l'avènement des montres de luxe indiquant les fuseaux horaires, toujours dans les ateliers de la marque. La sophistication est allée crescendo au cours des années qui ont suivi. En 1964, le rotor périphérique est venu équiper les modèles de plus en plus perfectionnés issus de l'entreprise. Un peu plus de vingt ans après, en 1985, les porteurs des accessoires siglés Patek Philippe pouvaient lire la date de Pâques sur le cadran ! Le quantième annuel y a fait son apparition en 1996, à l'aube du XXIe siècle. En 2000, c'est le brevet d'un mécanisme en rapport avec l'astronomie qui a été déposé par la célèbre firme helvétique. Toutes ces avancées ont été réalisées dans les moindres détails par les maîtres-horlogers de l'enseigne, près de Genève.
Le savoir-faire et l'innovation
La longévité de cette luxueuse maison horlogère est sans conteste liée à sa capacité d'évolution à travers le temps. Depuis le XXIe siècle, l'adaptation a été le maître mot de l'enseigne. Cette dernière a pu conjuguer tradition et audace, tout en sachant attirer les meilleures compétences en matière d'horlogerie. Cette exigence a forcément un coût et il s'avère qu'un tel niveau de qualité ne peut produire des montres bon marché. Le prix élevé de ces accessoires de luxe se justifie donc très logiquement. L'
achat d'une Patek Philippe fait même office de placement car cette montre ne perd pas de sa valeur au fil des années, bien au contraire. Des accessoires aussi minutieusement assemblés durent très longtemps et peuvent faire l'objet, si nécessaire, d'une réparation ponctuelle. Les horlogers connaisseurs des complications de ces modèles d'exception sont en mesure de les remettre en état de manière irréprochable. L'excellence étant toujours de mise pour tous ces modèles, la marque a créé son propre poinçon, gage de qualité et d'authenticité incontestable. Ce sceau se substitue au poinçon de Genève, autre label qui garantit à la clientèle une montre conforme aux exigences particulières de l'horlogerie de luxe. Celles du poinçon propre à l'enseigne répondent à des attentes différentes de la part des acquéreurs. La fiabilité des créations est toujours garantie, ainsi que leur fabrication dans les ateliers proches de Genève.
De véritables œuvres d'art horlogères
La firme dispose de son propre musée, où sont exposées pas moins de mille montres. Cet établissement est privé et il se trouve dans le secteur genevois de Plainpalais. Ce musée était déjà dédié à l'horlogerie auparavant, ainsi qu'à l'orfèvrerie. C'est en 1989, pour les 150 ans de l'entreprise, que son président de l'époque (Philippe Stern) et son épouse ont eu l'idée de consacrer tout un conservatoire à
leurs montres. Les collections présentées au public se répartissent sur trois étages, le rez-de-chaussée étant destiné à mettre en lumière le savoir-faire des horlogers. Au premier se trouvent des modèles créés de 1839 à 1989. Ces accessoires prennent différentes formes, allant de la montre de gousset aux pendules les plus performantes. Le deuxième étage
remonte le temps avec des modèles encore plus anciens, sur une période qui s'étend du XVIe au XIXe siècle. Quant au troisième étage, il correspond à une véritable bibliothèque constituée de livres sur l'horlogerie. Très bien doté, ce fonds livresque inclut 4000 ouvrages qui décrivent par le menu les arcanes de cet artisanat qui a fait, entre autres, le renom de la Suisse. Contrairement au musée, le siège et les ateliers de la société sont situés aux alentours de Genève. Jadis dans cette ville, ils sont désormais à Plan-les-Ouates, à La-Chaux-de-Fonds et Perly.